Bloody Oranges
saturday, March 19 / 11:30pm / Mayfair Theatre
Sledgehammer / Bloody Oranges
Feature presentation \
social satire \ gore \ dark comedy
A social satire not for the faint of heart, Bloody Oranges holds the late-night spot at IFFO for good reason. With the blackest of humour, it looks at a cross-section of modern French society and what lies beneath the surface. The playfully interconnecting storylines all nod to problems that plague France today such as government cuts and the divide between the generations.
The film starts off with a dance contest and the judge's over-the-top, heated philosophical discussion about who should be chosen. One of the competitors is a retired couple trying to win to get out of a huge debt. Their ambitious lawyer son is oblivious to their plight. He crosses paths with the government finance minister who makes budget cuts while hiding money in off-shore accounts. Finally, we meet a teenage girl eager to have her first sexual experience and launch her adult life.
Halfway through the film, there is a pause and a quote from Italian Marxist philosopher Antonio Gramsci: “The old world is dying, the new world struggles to be born. Now is the time of monsters”. After that point, I won’t reveal spoilers but let’s say the satire borders on torture porn, horror movie territory. Director Jean-Christophe Meurisse told the Hollywood Reporter about the film’s title “On the outside, we’re super sweet, we look attractive. But inside us, there’s this bloody juice waiting to explode.” In the end, youth gets its revenge in a satisfyingly gruesome twist.
- Kelly Neall
Âmes sensibles, s’abstenir! La satire sociale, Oranges sanguines, détient la place de fin de soirée au IFFO, et avec raison. D’un humour on ne peut plus noir, il jette un regard sur un échantillon de la société française moderne et sur ce qui se cache sous la surface.
Les histoires joyeusement interconnectées font toutes un clin d’œil aux problèmes qui tourmentent la France d’aujourd’hui : des compressions gouvernementales à la division entre les générations.
Le film débute par un concours de danse et la discussion philosophique animée et exagérée des juges pour déterminer qui il faut choisir. L’une des équipes du concours est un couple à la retraite qui tente de gagner afin de se sortir d’une dette immense. Leur fils avocat ambitieux est insensible à leur calvaire. Il entre en contact avec le ministre des finances du gouvernement qui fait des compressions budgétaires, tout en cachant de l’argent dans des comptes outre-mer. En terminant, nous faisons la rencontre d’une adolescente impatiente d’avoir sa première relation sexuelle et d’entamer sa vie d’adulte.
Au milieu du film, il y a une pause et une citation du philosophe italien marxiste, Antonio Gramsci : « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ». À ce point-ci, je ne révélerai pas de surprises, mais disons seulement que la satire frôle le territoire de la pornographie de torture et des films d’horreur. Le réalisateur Jean-Christophe Meurisse a parlé du titre du film au magazine The Hollywood Reporter : « De l’extérieur, nous sommes super doux, nous avons l’air attirant. Mais à l’intérieur de nous se trouve ce jus sanguin prêt à exploser ». À la fin, les jeunes se vengent en une tournure satisfaisante et macabre.
- Kelly Neall (traduit par Jacinthe Grenier-Albert)